Par le milieu, l’époque, la vie en province, et bien d’autres choses, Suzanne était un personnage qui m’était très proche. La préparation du film a été une plongée dans mes souvenirs d’enfance.
Mon équipe et moi avons mis beaucoup d’attention dans les détails et le sens des objets qui pouvaient entourer ou manquer à Suzanne.
Katell nous a laissé une liberté bienveillante. Ainsi, nous avons imaginer des photos de famille, refait des souris en laine comme en 84, fait grandir un rosier sur la tombe la mère disparue, écrit « Suzanne » au feutre dorée près de son lit de fille mère.
J’ai envisagé le travail comme la tentative de combler les ellipses scenaristiques par des détails visuels qui témoigneraient du temps qui nous aurait échappé.
Décor abandonné de la prostituée
Quelques Références
Les papiers peints
La tombe de la mère
L’équipe impliquée dans la préparation du décor de voyou… Merci